Cette lettre s’adresse à vous, amis et camarades de différentes villes dont nous apprécions les réflexions et le sens critique et partageons souvent les positions, mais avec qui nous pouvons parfois être en désaccord, comme c’est le cas à propos du Rojava. Contrairement à vous, et depuis un an et demi, nous avons plus que des doutes sur l’utilisation du mot « révolution » pour qualifier ce qui se passe dans cette région. Des doutes également concernant la manière dont ce « processus » est présenté et soutenu en Occident.
Cette lettre n’a pas pour objectif d’être exhaustive sur la question, ni de « dézinguer » vos positions, mais de lancer des perches et pistes pour un débat dont le cœur est le regard que nous portons sur un mouvement ou une situation, la manière dont nous les jugeons et les traitons...