La situation dans le Rif aujourd’hui est dramatique. Depuis la mort du jeune poissonnier Mohcine Fikri, happé dans une benne à ordures le 28 octobre 2016 alors qu’il tentait d’empêcher la destruction de ses marchandises par des agents de la ville, des mouvements de contestation citoyens ont éclaté et ont été très durement réprimés. Ces mouvements dénoncent ce fait tragique, commis par l’Etat marocain, et les difficultés socioculturelles et économiques imposées à la région. De nombreuses personnes ont été arrêtées, des violences très dures ont été commises par la police sur de simples citoyens marocains. Des grèves de la faim ont été entamé dans les prisons marocaines pour lutter contre ces injustices qui ne cessent pas, et qui ne sont pas dénoncées « officiellement », en France, de façon claire et explicite. Le président français, Macron, ne s’est pas désolidarisé du régime marocain devenu pourtant meurtrier, ce qui signifie aujourd’hui une responsabilité française criminelle.