Mais oui c’est le Midi libre qui nous le dit. Tu peux aller en prison si tu ne te soumets pas à ton assignation à résidence !
Le 17 janvier, le jeune homme était, en effet, allé se promener à La Grande-Motte, pour une virée "avec des copains". "J’ai complètement oublié d’y aller, personne ne me l’a rappelé", se défend maladroitement le prévenu.
Le pire, c’est que l’assignation avait était levée.
Jugé en comparution immédiate le lendemain, le procès avait été renvoyé. Le temps pour son avocate, Me Laporte, d’obtenir une suspension de son assignation à résidence.
C’est presque une blague juridique, que les juges se raconteront entre eux.
Mais cela ne nous fait pas rire. En effet, ce n’est pas du tout un cas isolé. Ici nous pouvons lire une liste non exhaustive des violences administratives, policières et juridiques qui pleuvent depuis la fin 2015.
Cela confirme bien (pour celles et ceux qui en doutaient) que l’assignation est un moyen coercitif de te contrôler. Bref, l’assignation, c’est la prison à domicile pour toutes et tous. Particulièrement si vous n’avez pas le bon faciès ou si vous remettez en cause l’état d’urgence.
Pour lutter avec nous contre l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, l’islamophobie galopante et d’Etat, les violences policières, les guerres impérialistes, retrouvons-nous aux différentes AG, tables de presse, banquets et autres actions pour la levée immédiate de l’état d’urgence.