Ce mois de mai 2017, nous commémorons les 50 ans du massacre colonial de mai 1967 en Guadeloupe.
Mardi 30 mai, Université Paul-Valéry – Montpellier 3
- 16h30, grande pelouse : animation musicale, par Calypsud Steelbands
- 18h, salle Charles Camproux (Maison des Etudiants), Projection-débat du film-documentaire « Sonjé… Mé 67 » , de Danik Ibrahim Zandwonis, directeur de publication du média « CaraibCreoleNews ».
SONJE...ME 67 EPISODE 1. par imajkarayib
Soirée organisée par le SCALP – No Pasaran 34, et soutenue par plusieurs collectifs et associations (liste à venir)
Plus d’info sur le site du SCALP – No Pasaran 34
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Historique
Après une première vague de débrayages en mars 1967, le 24 mai soit deux mois après, les ouvriers du bâtiment entrent en grève et “réclament 2% d’augmentation et la parité en matière de droits sociaux comme en métropole”.
Le 26 mai 1967, à Pointe-à-Pitre, à la Chambre de Commerce, se tiennent les négociations. Le patronat, représenté par M. Brizzard, refuse toute augmentation : "Quand les nègres auront faim, ils reprendront le travail !", déclare t-il. La colère des manifestants monte. Les forces de l’ordre menée par les CRS “Képis rouges” de l’escadron de gendarmerie mobile de Bapaum (Pas-de-Calais) envoyés par le gouvernement de Charles De Gaulle s’apprêtent. Puis c’est l’Affrontement !
Il s’ensuit une répression sanglante dans les rues de Pointe-à-Pitre menée par les “Képis rouges”. Un premier bilan officiel fera état de 8 morts. Mais en 1985, Georges Lemoine, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, chargé des Départements et des Territoires d’Outre-Mer du gouvernement de Laurent Fabius, déclarait que la répression des événements de mai 1967 avait coûté la vie à 87 personnes.
Tandis que lors d’une interview dans l’émission "Parlons net" du 20 février 2009, Madame Christiane Taubira, députée de Guyane, évoque « 100 morts ». Tout comme le peuple Guadeloupéen ne cessera d’évoquer un nombre bien au delà, de pertes de vies humaines .