Tout le monde le sait, c’est un ras-le-bol général face à la misère sociale, face aux régimes liberticides, bref face à l’état et au capitalisme. A nous de nous donner les moyens d’une lutte prolongée. Une lutte de classe, une lutte contre le racisme, une lutte contre les états et l’autoritarisme, malgré les tièdes qui voudraient appeler au calme.
La violence d’état s’abat de tout son racisme sur les plus exploitées. Face à une situation sociale qui va de pire en pire, la répression physique ou administrative s’impose comme une nouvelle norme. De nouvelles lois étendent un peu plus le droit de tuer, de torturer, d’enfermer, de mutiler les pauvres, les immigrés, les « asociaux ».
Nous organiser sans rien attendre du haut, créer des systèmes autogérés, non hiérarchiques partant de nos besoins au quotidien : dans nos quartiers, sur nos espaces de vie et de travail.
Les luttes sociales, les autonomies individuelles et collectives n’ont rien à gagner dans un cirque électoral. Participer à la mascarade empêche de penser et vivre un changement de société. Plus personne ne croit aux promesses des politiciens. Pour nous, la seule voie à suivre est celle du développement des luttes, des autonomies et de leurs convergences, loin des isoloirs.
Les politiciens et les rentiers seront toujours en proie à des perturbateurs et perturbatrices mal intentionné-es… Quand la société obtient n’importe quelle forme d’existence indépendante, le pouvoir devient plus prudent et minimise ses attaques. Ce qui pourrait anéantir le pouvoir (et pas le prendre) c’est une société ravivée, organisée et ingouvernable. De tels moments arrivent parfois ; souvent, nous ne les attendrons pas dans l’impatience, nous voulons simplement contribuer à leurs avènements.