• Pourquoi les travailleurs ne sont-ils pas solidaires des chômeurs et précaires ?

• Pourquoi les chômeurs ne sont-ils pas solidaires des travailleurs ?

• Pourquoi de nombreuses personnes associent chômage et paresse ?

Notre objectif est de commencer à répondre à ces questions et de créer des solidarités en cassant l’isolement dans lequel se retrouvent toutes les personnes vivant dans la précarité et le chômage.

Ces dernières années les attaques sur le salaire direct et sur le salaire indirect (retraites, chômages, sécurité sociale) se sont multipliées, durcissant les conditions de vie des exploités. La mise en concurrence de tous contre tous n’en est que plus féroce, attisant toujours plus de repli et d’individualisme.

Dans un contexte où la précarité touche de plus en plus de travailleurs, nous ne pouvons nous en sortir que par la lutte collective ! L’Observatoire des Inégalités note que « 12,3 % des emplois, soit 3,2 millions de personnes, ont un statut précaire ». Chiffre qu’on peut ajouter aux 2,8 millions de chômeurs. En tout, ce sont près de 10 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.

Avec le passage en force de « la loi travail », chômage de masse et précarité s’étendent à tous les étages du salariat. Or, s’il fut un temps lointain où le chômage était une « exception » du capitalisme, aujourd’hui dans les faits un grand nombre d’entre nous alterne chômage et travail.

Le chômage est un instrument capitaliste qui sert à faire taire toute initiative des travailleurs en brandissant l’idée qu’ils sont des chômeurs en sursis !

Les pouvoirs politiques et le patronat ont une nuée d’experts à leur service qui ont tous de bonnes idées pour diminuer les indemnités chômage et non pas le chômage lui-même !, nous mettre la pression et nous radier pour faire baisser les chiffres. La valeur humaine du travail ne les intéresse pas, seule compte l’économique.

Notre collectif est un outil de lutte contre ce système capitaliste engendrant précarité et exploitation.

Une société où les êtres humains n’ont pas la liberté de vivre selon leurs besoins et où les inégalités font le lit de toutes les intolérances est une société repliée sur elle même et dans laquelle les gens souffrent.

La fraternité et la solidarité de classe ne doivent pas être gravées seulement sur les monuments, mais être des valeurs que l’on doit faire vivre à chaque instant.

Notre collectif s’inscrit dans le combat pour une société égalitaire, les mêmes droits pour tous (du pain, un toit et des fleurs...).

Une permanence est organisée le mardi de 17h à 18h avant les réunions du collectif qui ont lieu le mardi à partir de 18h à la Bourse du travail de Sète.