La journée devait commencer par la manif des etudiantEs et lycéenNEs à 11h au départ de la fac Paul Valéry. J’ai rejoints les 300 personnes à Boutonnet vers 12 h !
Un cortège compact et très énergétique. Ça saute, ça crie, ça hurle… ça sent bon le débordement. Le cortège est précédé et suivi par quelques dizaines de keufs.
Nous prenons la voie de tram. Du coup, plus aucun tram ne circule sur la ligne 1. Juste avant le Stade Philippides, nous bifurquons à gauche. Première déception, le dynamisme ne se transforme pas encore en action. On continue à se balader dans la ville, les slogans n’étant pas très combatifs.
Deuxième déception, l’UNEF joue les élections dans la fac. Il place toutes ses banderoles devant le cortège. Ce n’est pas le seul : Solidaire Etudiant n’est pas en reste. Vu de devant, parfois, on a l’impression qu’il n’ y a que des militantEs de ces 2 syndicats…. Et pas les individus de l’AG.
On revient sur Albert 1er et on essai de faire venir à la manif les étudiants de la fac St-Charles. Vu que c’est essentiellement des masters… personne ne bouge.
On continue vers la préfecture en passant par la rue de l’Université, la fac de droit et le rectorat. Autant de cibles qui ne sont pas exploitées. A part quelques fumigènes allumés.
Normalement il devait y avoir une pause à 13h à la préfecture et un départ en manif interpro à 14h. Mais c’est les lyceenNEs qui sont aux commandes du cortège. Donc pas d’arrêt illes enchainent direction le parc Peyrou. On ramasse les travailleurs-euses qui sont sur le chemin et on se retrouve à un petit millier. Toujours très motivéEs, mais toujours pas d’action, autre que de bloquer les transports depuis 11h.
On descend vers plan cabanes par une rue que je ne connais pas. Les rues sont étroites et les flics ont clairement du mal à nous suivre, sauf pour les RG infiltrés. Deux seraient clairement identifiés par les SO de l’Ag étudiante et sous surveillance.
Je commence à m’ennuyer sur le Cours Gambetta. Apparemment, l’AG étudiante s’est prise pour la CGT, nous bombardant de musique et nous balade en ville. Malgré l’énergie dégagée par les « 16-22 » ans rien ne se passe, « nous », on n’est pas assez chaud et/ou pas assez nombreux-se.
On prend la rue André Michel où se trouve la permanence de la sociale-traitre Anne-Yvonne Le Dainn, député PS du coin et bim un tag ! Rien qu’un tag. Après 2 heures de balade et étant un millier, juste un tag. On est nul, moi y compris !
La manif se finit à la Comédie. Une personne de Solidaire Etudiant prend la parole pour annoncer la dissolution de la manif. Sans même se demander ou demander à ses camarades s’il y avait une AG !
Erreur, sabotage, mauvaise compréhension….
Les personnes de l’Ag contre la loi travail s’organisent, reprennent le micro et annoncent l’Ag comme prévu dans les précédents comptes rendus.
Pour rappel si on n’a pas de date d’AG, l’Ag à lieu après la manif ! Le mal est fait on a perdu le gros des troupes.
De l’Ag il en ressort d’amener les manifs jusqu’au lieu de l’Ag de manière à ne pas se faire avoir une 2ème fois.
De nouvelles actions sont prévues contre la loi travail et ses promoteurs (PS, Etat, MEDEF etc).