Lu sur le Midilibre
Une femme a été retrouvée morte dans un véhicule ce samedi 27 février vers midi à Alès. Selon les derniers informations, c’est un policier de 35 ans qui a tué son ex-compagne.
Lu sur la page facebook du collectif urgence notre police assassine
Rappelons que la procureur de Nimes est juge et partie en tant que responsable de la police.
Admirez comment la procureur de Nimes cherche à dédouaner les institutions de toute responsabilité :
"Après le drame, il s’est rendu au commissariat de la ville et "s’est constitué prisonnier", a précisé la procureure de Nîmes, Laure Beccuau, évoquant un "drame familial survenu dans le contexte d’une séparation conflictuelle". "
Il s’agit là d’un classique de propagande institutionnelle : chercher à ne pas rendre l’institution responsable en adoptant une logique binaire et une hyper-contextualisation d’un drame lorsqu’elle n’arrive pas à faire avaler des mensonges.
La logique binaire permet de fermenter une déresponsabilisation collective.
La notion de "co-responsabilité" est ignorée, il y aurait dans cette conséquence, une seule cause ?
Les gens seraient responsables ou pas, coupables ou pas ?
Il n’en est pas ainsi.
Non ! La responsabilité n’est pas un état mais un degré. L’Etat est responsable de ce crime comme l’auteur du crime comme nous même nous le sommes.
La différence étant simplement une question de degrés.
L’hyper-contextualisation permet de transformer un fait symptomatique, suite logique et témoin d’un dysfonctionnement structurel en tant que partie visible de l’iceberg en faits divers, erreur statistique.
L’impact émotionnelle volontairement suscité visant à faire taire toute analyse rationnelle et critique.
J’ajoute que c’est une conséquence de l’état d’urgence. En effet les keufs peuvent porter leurs armes de service en tout occasion. Mais aussi du patriarcat qui a aussi comme conséquence la suppression physique des femmes.
