Je me retrouvais avec un ami dans le cortège du premier mai à Montpellier, le départ de la manif étais au Théâtre occupe de l’ Agora de la Danse (ICI) . Après quelque discours prononcés par les occupants du théâtre, le cortège se me en mouvement. Il y a un petit millier de personnes joueuses et revendicatives, même si la pluie n’arrêt pas de nous arroser. Il y a aussi le camion de la CGT qui est précédé par un petit cortège de tète bien mélangé.
Nous allons monter la pente qui nous amène ver le parc du Pêyrou, la pluie ne s’arrêt pas. Moi et mon ami nous somme en plaine discussion politique, on débat du concept de convergence et du sens de ce terme. Je expose mon point de vu, je pense que la convergence au jour d’huis c’est un mythe , comme celui de la grève général au début du siècle. Mais en plus parler de convergence pour moi signifie accepter de perdre de forces révolutionnaires, qui ne peuvent que être écrasé par le phénomène géométrique de la convergence, à la convergence je perreyer sans doute la divergence harmonieuse ;
Tout cela ce n’étais que de la philosophie politique, rien ne pouvais me faire imaginer de voir ma pensé se matérialiser sur mon propre corp en quelque seconde.
Malencontreusement pour nous, le camion de la CGT étais derrière nous, mais pas suffisamment loin pour éviter que sa présence ne pollue pas notre promenade chamailleuse…
D’amblé un petit groupe de bergers cégétistes apparait, il commence à pousser verbalement ceux qui ils croient être leur moutons, nous somme sommée d’accélérer le pas, allez, allez on avance, on avance, allez hop on avance.
Nous on étais déjà en marche depuis quelques minutes, le cortège avançais tranquillement, sans tension aucune, mais les bergers étaient pressées d’aller à la bergerie et se sécher, il fallait aller plus vite….
Je ne suis pas un moutons, et je n’accepte pas de recevoir des ordres quand je manifeste ma colère de classe, je prend le temp, j’estime que plus la manif dure, plus elle sera visible. Je dis donc au bergers que je ne respecterais pas leur ordres, que je n’y irais pas plus vite. Que no , vous n’allez pas me donner des ordres.
A un moment le groupe de berger sa fâche, se fascistise même, il se rassemble, il me cris dessus, je réaffirme que no, ils ne me donnerais pas des ordres, que je ne vais pas obéir. La métamorphoses s’accentue, et le groupe se serre sur moi, il sont à peu près à 6 contre un, je ne les touche pas, il m’encerclent, ils me poussent au bord du cortège, et il me font tomber par terre. Une interpellation qui ne se distingue en rien d’ une action policière arbitraire.
Heureusement, les gens qui on vu tout ça interviennent massivement et me permettent de sortir du piège, et je peut reprendre le cortège en tout sérénité…. Et à mon rythme.
C’est avec joie que le soir j’apprend que le cortège de tête à Paris à réagis à la violence permanent du S.O. de la CGT. Il semblerais que plusieurs acte de violence du S.O. de la CGT on été perpétré ce premier mai un peu partout sur le territoire.
