Depuis le début de la mobilisation des AED, notre caisse a déjà répondu aux demandes d’une trentaine de collègues. Si elle priorise les collègues en situation de parents isolés et celles et ceux ayant cumulé le plus de journées de grève, elle a vocation à pouvoir soutenir un maximum d’entre nous dans ce rapport de force engagé avec le gouvernement et Blanquer.
S’ils feignent de faire comme si notre mobilisation était inoffensive, nos grèves répétées leur ont fait du mal. En témoigne les réactions mesquines de plusieurs chefs d’établissement, premiers représentants de l’Etat dans les bahuts, qui multiplient les menaces et mesures punitives. Dans l’Hérault, la plus marquante est probablement l’application de l’arrêt Omont, doublée de prélèvements sur salaire abusifs, aux collègues de la Cité Scolaire Françoise Combes, l’internat d’excellence de Montpellier. Certains de nos collègues, à mi-temps, se voient retirés 9/30 de leur salaire ! C’est notamment pour répondre à ce qui n’est rien d’autre qu’un acte de répression, qui plus est illégal, que nous relançons cet appel à votre générosité et à votre solidarité.
Nous sommes déterminés à ne laisser aucun de nos collègues isolés. S’ils touchent à l’un ou à l’une d’entre nous, ils touchent à nous tous !
Ils pensent ainsi éteindre notre mobilisation, la faire taire en diffusant de la peur, au contraire ils renforcent notre colère et notre solidarité. Et à l’approche d’une semaine entière de grève qui se prépare pour la fin du mois de mars nous incite à anticiper, c’est indispensable ! Autant qu’une caisse de solidarité fournie qui rassurera un maximum de collègues avant d’attaquer cet Acte III de la lutte sans précédent des AED.