Le TGI de Montpellier ne laisse rentrer en audiences et dans le tribunal que les prévenus et leurs avocats, impossible pour les proches de rentrer, impossible au public de rentrer. La justice n’est donc plus rendue publiquement. Pourtant même sur les sites officiels de notre pays on peut lire :
"La publicité est un principe fondamental du fonctionnement de la justice. Il est consacré par l’article 6-1 de la Convention européenne des droits de l’homme, et inscrit dans les codes de procédure. Il se justifie par le fait que, la justice étant rendue « au nom du peuple », les citoyens doivent pouvoir en contrôler l’exercice quotidien."
La justice déjà peu équitable envers les sdf, les étrangers, les pauvres et les précaires, les militants, les manifestants, etc, peut désormais se faire à huis clos sous prétexte sanitaire.
Le TGI est habitué à régulièrement fermer ses portes dès lors que de la solidarité se met en place, sous prétexte cette fois de potentiel troubles à l’ordre public, on a vu les grilles fermées lors de procès de Gilets Jaunes.
