[21 janvier à] 10 h 15, sur le quai 2 de la gare Saint-Roch. Le TGV pour Paris part dans quatre minutes, et les derniers des 175 passagers qui montent à Montpellier se pressent. Surprise : ils doivent auparavant montrer leurs papiers aux policiers déployés sur le quai et ouvrir leurs valises. Une scène qui s’est répétée tout au long de la matinée et à laquelle doivent s’habituer les passagers qui utilisent la cinquantaine de TGV qui s’arrêtent chaque jour à Montpellier
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Conséquence de l’état d’urgence, plus de flic, plus de contrôle, plus de sécuritaire, moins de liberté. En attendant le train est toujours aussi chère mais cette fois on réduit nos capacité individuelles et/ou collectives pour y faire face. En effet, s’organiser contre la SNCF pour des transport libres sera criminalisé.
Mais on ne se laissera pas faire. Nombreuses manifestations et actions ont lieu depuis la mise en place de l’état d’urgence. A Montpellier une manif partira du Petit-Bard le 30 janvier à 13h30. Elle sera suivie d’une assemblée générale pour organiser collectivement la suite des actions.