L’Acte 30 a montré que le bras armé de Macron n’avait aucune intention de diminuer la violence répressive. C’est notamment à Montpellier que les "forces de l’ordre" se sont le plus lâchés. Loin d’être des dérapages individuels cette stratégie est une volonté d’état, pour terroriser et pour casser un mouvement social.
La confusion et la violence d’hier à Montpellier ont débouché sur d’afffeuses rumeurs de décès et de coma. Aux dernières nouvelles, ces rumeurs se révèlent heureusement fausses.
S’il faut rappeler à tout le monde le danger de propager ce type d’infos graves et lourdes de conséquences sans avoir d’éléments tangibles, il faut surtout s’étonner et s’alarmer que de telles infos puissent paraître crédibles aux yeux de tant de personnes. Le pouvoir a en effet poussé la violence policière à un tel niveau qu’il est désormais tout à fait crédible d’envisager des morts sur un mouvement social en France en 2019 ! Les gilets jaunes ont vu tant de violences policières qu’ils ne peuvent plus se dire qu’un décès lors d’un rassemblement n’est pas une chose possible.
Face à cette chute morbide et autoritaire, nous n’avons qu’une seule riposte possible. La résistance et la dignité. Revenir encore et toujours dans la rue, sur les rond points, aux péages...