Selon la presse, deux personnes ont été interpellées pour avoir été accusé d’avoir dégradé un mur de la Maison du peuple, alors qu’il y avait en réalité des travaux de réhabilitation sur ce mur pour sécuriser l’accès au lieu.
Selon des propos tenus par les forces de l’ordre lors des interpellations, trois interpellé·e·s, seraient accusé·e·s d’outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, qui aurait été commis auparavant. Ils auraient été reconnus par des policiers qui se faisaient passer un téléphone.
Ces trois interpellé·e·s sont la cible depuis plusieurs semaines d’un harcèlement policier : lors de contrôles d’identité, l’un d’entre eux a déjà subi des pressions ( « on sait où tu habites »).
Ces interpellations ciblées interviennent alors que le climat de répression est très pesant. Dylan, gilets jaune de 18 ans éborgné à cause d’une grenade jetée par les forces de l’ordre le 27 avril, s’est vu dire par un policier le 11 mai : « on va te crever l’autre œil ». De même, Camille, observatrice de la Ligue des Droits de l’Homme, a été violemment insultée par un gradé de la brigade anti criminalité de Montpellier le 16 avril. Nous attendons les interpellations ciblées des policiers concernées...
Nous dénonçons vigoureusement la répression contre les participants aux manifestations des gilets jaunes, d’autant plus choquantes que les violences policières restent impunies. La justice ferme l’œil sur ces violences tout en réprimant et condamnant très durement les gilets jaunes qui, rappelons-le, ne font que se battre pour nos droits et la justice sociale.
Nous apportons notre soutien inconditionnel aux personnes qui ont été interpellées. Au vue du contexte de tension entre la police et les gilets jaunes, nous nous inquiétons des conditions de détention des gardés à vue ainsi que des suites.
Solidarité avec toutes les victimes de la répression policière et judiciaire !
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