La tribunal rappelle que « L’Etat est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis, à force ouverte ou par violence, par des attroupements ou rassemblements armés ou non armés, soit contre les personnes, soit contre les biens. »
Il est donc possible de les faire payer chaque fois qu’ils blessent lors d’une opération de maintien de l’ordre.
Nous, Assemblée des blessés, avons constitué une legal team d’avocates et d’avocats de confiance et spécialisés dans ce domaine.
Nous invitons donc tous les blessés qui souhaiterais de l’aide pour leurs démarches, au pénal et / ou devant les juridictions administratives à nous contacter via internet ou sur les numéros de téléphone mis à disposition.
Envoyez nous un texte expliquant quand et comment vous avez été blessé.e.s, dans quelle ville, quels sont vos besoins et nous ferons le nécessaire pour vous répondre et vous aider le plus rapidement possible.
Numéro zone nord : 06 56 82 00 01
Numéro zone sud : 06 05 74 53 03
Outre le combat juridique, il y a celui du terrain, c’est pour cela que nous participeront à la manifestation du 16 mars 2019 à Paris. Nous invitons tous les blessés et les blessées à nous rejoindre en tête du cortège contre le racisme d’État et les violences policières en début de manifestations, des prises de paroles auront lieu. Ensuite, par précaution, nous conseillons aux personnes encore sensibles aux détonations de se faire discrètes, pour les autres, préparez vous à vous faire entendre !
Des rdvs similaires auront lieu dans d’autres villes, renseignez vous, mais à Paris ou ailleurs, toutes et tous dans les rues le 16 mars !
Nous appelons aussi au blocage de l’usine Alsetex, à Précigné dans la Sarthe, c’est là bas que sont fabriquées les balles de LBD40 ainsi que les grenades GLI F4. L’évènement est en co-organisation avec des gilets jaunes locaux et nous invitons tous les gilets jaunes de France et de Navarre à participer à ce blocage. Pareil, d’autres rdvs auront lieu le même jour devant d’autres usines, notamment à Verney-Carnon, fabricant du Flash-ball, à Saint-Étienne. Nous rappelons que ces évènements auront lieu et ce même si les pages venaient à être supprimées.