Mise à jour du 24 mars : rassemblement anti-fasciste dimanche 25 à 11h devant la préfecture de l’Hérault, 34 place des martyres de la résistance
Durant l’après-midi et le début de soirée, une vingtaine de personnes est restée dans l’amphithéâtre, proférant insultes et menaces. « Cette nuit, ne dormez que d’un oeil » ; « Faudra pas se plaindre une fois aux urgences ».
L’un des occupants a alors été pris à partie et frappé par certains d’entre eux, menés par le professeur d’université en droit de la santé M. François Vialla.
Le doyen de l’université Phillipe Pétel a, tout le long de l’occupation, encouragé ce petit groupe d’étudiants à perturber celle-ci. Suite au refus de sa demande d’intervention policière par la préfecture, le ton monte : « vous nous prenez en otage, nous allons devoir répondre » s’exclame M. Pétel.
« Pris en otage », par une centaine d’étudiants et de travailleurs, qui ont occupé pacifiquement un amphithéâtre pour s’organiser conjointement contre la série de loi scélérate de destruction du service public portée par le gouvernement Macron.
Entre minuit et une heure, le doyen et ses adjoints contactent des étudiants en droit qui participaient à l’occupation, leur demandant de quitter l’amphithéâtre « avant que ça chauffe ». Dans les minutes qui suivent, une dizaine d’individus cagoulés, armés de bâtons et de taser le rejoint dans un coin du hall central. M. Philippe Pétel leur indique alors des issues de secours par lesquelles ce groupuscule s’engouffre en courant dans la pièce occupée.
S’en suit alors une scène d’une violence incroyable ou les assaillants s’acharnent sur les occupants non-violents, les frappants au sol et les poursuivant pendant qu’ils essayent d’évacuer les blessés.
Parmi ces assaillants, plusieurs étudiants de la faculté de droit ont eu la désagréable surprise de reconnaitre certains de leurs professeurs et chargés de TD.
Le doyen s’est ensuite enfermé avec les personnes cagoulées à l’intérieur de la faculté, les protégeant de la police qui venait d’arriver sur place.