Il reste difficile de s’organiser, même à l’échelle locale. Les luttes de quartiers se heurtent à la répression de l’Etat et des pouvoirs municipaux. Pourtant, ce sont des révoltes locales qui portent les questions des violences policières, du logement et de la précarité.
Répression - prisons
[Gard] La lutte contre la repression ne prend pas de vacances
Deux rendez- vous pour continuer à s’organiser contre les violences policières, le racisme et la taule. La solidarité est notre seule arme !
Rassemblement devant la prison de Nîmes mercredi 29 juillet 2020.
Concert de soutien à "l’antirep" des Cévennes-Guarrigues, samedi 22 août dès midi.
Décès suite à une intervention policière : les deux-tiers des affaires ne débouchent sur aucun procès
Tué par balles, mort d’une asphyxie ou d’un malaise entre les mains de la police ou en fuyant les forces de l’ordre...
Rassemblement pour les prisonniers
Rassemblement le 14 juillet à la prison de Villeneuve les maguelone
1791 à 1914 : les racines du maintien républicain de l’ordre
De la révolution française où le même peuple qui renverse le roi fait prendre conscience à la bourgeoisie qu’il lui faut réprimer les colères sous peine de se faire emporter à son tour, jusqu’à l’industrialisation qui voit l’émergence progressive d’un vaste mouvement ouvrier qui se révolte contre ses exploiteurs, les gouvernements qui se succèdent, que ce soit sous le Directoire, l’Empire, la Monarchie restaurée ou la République, vont tour à tour manier le tranchant et le dos du sabre pour mater, prévenir ou amadouer les colères populaires. Dans cet exercice du bâton et du fouet, le maintien de l’ordre va progressivement devenir « chose publique » (res publica) entre les mains de nouvelles autorités civiles et exécutives en charge de la paix sociale au sein même de la population. Cette conception naissante de « gestion » de la paix sociale va de pair avec une nécessaire prévention des troubles et un usage maîtrisé de la répression, et donc avec un affinement de l’arsenal législatif, une évolution des pratiques et une spécialisation des unités et des autorités dans le sens d’un maintien républicain de l’ordre public.
[Béziers] Rassemblement "Justice Pour Mohamed"
Rassemblement pour la justice et la vérité sur l’assassinat par la police municipale de Béziers de Mohamed le 7 avril 2020.
Mercredi 8 juillet à 18h, 2 place Garibaldi à Béziers.
Rassemblement devant la prison de Nîmes mercredi 8 juillet
Et le soleil n’est toujours pas pour toutes et tous ! Non à la misère en héritage ou quand c’est toujours les mêmes qui trinquent ! Non à la fatalité de la prison pour les pauvres, les précaires, les déclassé.e.s, les révolté.s. et les militante.s ! Non à l’enfermement !!
Rassemblement devant la prison de Nîmes, 131 chemin de Crezan, mercredi 8 juillet.
Réunions ouvertes de l’assemblée contre les violences d’État
Participez à l’assemblée contre les violences d’État tous les mardi à 19h30 au Barricade, 14 rue Aristide Ollivier à Montpellier.
Mais aussi aux futures manifestations et marches blaches suite aux agressions et assassinats policiers.
Nous ne sommes pas seuls, organisons-nous !
Meurtres et mensonges d’État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement
Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, ce sont 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français.
A quoi ressemblerait un monde sans policier ?
Nous traduisons ici un entretien entre la journaliste Madison Pauly et Alex Vitale, un sociologue américain qui défend l’idée de l’abolition de la police.
On peut lire la version originale de « What a world without cops would look like » ici.