Toni Negri
Jeune professeur à l’Institut de sciences politiques de l’université de Padoue, dans les années 1960, il participe à la rédaction de la revue Quaderni Rossi avec Mario Tronti, Romano Alquati, Raniero Panzieri, et contribue à fonder à partir d’une mouvance marxiste hétérodoxe (en rupture totale avec le PCI de l’époque), ce qu’on a nommé l’« opéraïsme ». En 1969, il fait partie des fondateurs, avec d’autres - dont Oreste Scalzone -, du groupe Potere Operaio, qui s’auto-dissoudra en 1973. Il participe ensuite au mouvement autonome italien d’Autonomia Operaia à travers les Collectifs Politiques Ouvriers et le journal Rosso. Il défend une conception de l’opéraïsme qui met l’accent sur le concept d’« ouvrier social » et s’oppose à la vieille figure de l’« ouvrier-masse ». En France, le groupe Camarades (1974-1978) s’inspirera beaucoup de ses idées. Lire la suite ici.
Jean-Marc Rouillan
Jean-Marc Rouillan, né le 30 août 1952 à Auch dans le Gers, était un des militants du groupe d’extrême gauche Action directe à l’origine d’actions dans les années 1970 et 1980.
Arrêté en 1987 avec d’autres membres du groupe, il est condamné en 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans, pour l’assassinat de l’ingénieur général de l’armement René Audran en 1985 mais aussi celui du PDG de Renault Georges Besse en 1986.
Il a bénéficié d’un régime de semi-liberté du 17 décembre 2007 au 2 octobre 2008. Mais l’Etat n’a eu de cesse de l’harceler jusqu’à révoquer son régime de semi-liberté en 2008.
Morgane Merteuil
Valerio Starita (AFA PB)