Mercredi 14 décembre
La projection aura lieu au Royal OQP, 13 rue Boussairolles, entre la Gare et la place de la Comédie ; de 19h30 à 21h et toujours suivi d’un débat.
Ce documentaire est centré sur 5 siècles de lutte des peuples autochtones à Achacachi, village située au nord-ouest de la Bolivie. Leur rébellion a été une réponse à la discrimination raciale et à l’oppression sociale, depuis l’arrivée des Espagnols jusqu’à aujourd’hui.
Ce documentaire décrit notamment la période de l’insurrection Aymara à Achacachi et les blocages de routes organisés par la CSTUCB (le syndicat paysans) dans les années 2000, depuis une perceptive "communaliste".
Ce film est l’un des rares à valoriser cette lutte sans tomber dans l’adulation du très capitaliste “socialisme du XXIème siècle” et du très narco-trafiquant Evo Morales, actuel président de la Bolivie.
Jeudi 15 décembre
Au Barricade, de 19h30 à 21h.
Pour cet évènement, Alternative Libertaire Montpellier et l’atelier Critique Politique du Barricade joignent leurs forces.
L’objectif est de discuter autour du Black Bloc : qu’est ce que c’est ? D’où ça vient ? Est-ce que c’est utile ? Est-ce que ça permet de mettre en échec les forces de l’ordre ? Quelles en sont les limites ?
La discussion se fera autour du texte suivant, écrit par un nantais au cours du mouvement contre la Loi travail
Extrait
Qu’est-ce que le « black bloc » ? Avant d’être un collectif, c’est surtout une tactique de manifestation dont les origines remontent aux autonomes de Berlin-Ouest au début des années 1970-1980. Il s’agit pour des « groupes d’affinités » de se former spontanément durant la manifestation, sans existence avant ou après, afin de s’attaquer aux symboles du pouvoir, de l’État de la société capitaliste (la police, des vitrines de banques, etc.). [1]