Quelques tags et bris de commerces ont déclenché la fureur de la préfecture et les tweets vengeurs du maire Philippe Saurel qui ne se lasse pas des jouer les pitres. Un article revient sur le rappel des faits. Il permet de resituer le Carnaval de Montpellier dans son contexte historique. Surtout, il insiste sur l’attaque de la police et sur les blessures infligées. Ce qui permet de relativiser la "violence" matérielle et symbolique des carnavaliers et carnavalières.
Le maire Saurel s’est jeté sur l’occasion pour cracher son venin sur le Royal. Le squat dérange des autorités municipales qui veulent une culture sage et subventionnée pour un public de cadres en pré-retraite. La critique de l’embourgeoisement urbain ne plaît évidemment pas au maire. Mais Saurel est prêt à toutes les crapuleries et vomis des arguments de mauvaise fois démontés dans cet article.
Ces quelques tags et bris de commerces, lors du karnaval des gueux et des gueuses 2017, ont déclenché des centaines de tweets vengeurs sur la page facebook du Royal occupé. Voilà une réponse collective.