Alors que les 15 élus étudiants, dont les élus SCUM et indépendants, ont voté contre ce renforcement de la sélection, les 19 enseignants et personnels présents ont voté pour ces quotas.
L’Université Paul Valéry – Montpellier 3 s’était déjà illustrée cet été en fixant discrètement des quotas d’accueil sur le logiciel d’inscription « Admission Post-Bac », allant même jusqu’à fermer le logiciel pour les étudiants en réinscription. Ainsi, après avoir délibérément et arbitrairement mis en place des quotas d’accueil en première année de licence, de façon légale comme illégale, l’Université Paul Valéry confirme sa volonté d’aller toujours plus loin en matière de sélection sociale.
Nous rappelons que l’université conditionne l’accès à l’obtention de diplômes, mais aussi à une protection sociale et à des bourses. Ainsi, la mise en place et la pérennisation de quotas d’accueil à l’Université Paul Valéry, en plus d’enfreindre le droit à l’accès à l’établissement supérieur de son choix, revient à volontairement maintenir des jeunes dans une situation de précarité, sans aucune chance de s’en sortir via l’obtention d’un diplôme.
Ce n’est pas aux étudiants, en particulier aux plus précaires, de payer les pots cassés des ambitions élitistes d’une direction d’université coupée de la réalité. La mobilisation contre la sélection ne fait que commencer.
Article lu sur le site du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM