Nice. 1 257 caméras de vidéosurveillance. 365 policier.e.s municipaux et municipales (à titre de comparaison, Toulouse compte 134 caméras et 340 policier.e.s) équipé.e.s d’un système de géolocalisation par radio, de gyropodes, d’armes de quatrième catégorie, de Flash-Ball, d’armes blanches, de Tasers [3]. La « ville la plus surveillée de France » [4].
14 juillet 2016. Un homme seul, armé d’un pistolet et d’un camion de 19 tonnes, ôte la vie à 84 personnes et en blesse 200 autres sur la Promenade des Anglais. Mohamed Lahouaiej Bouhlel était inconnu des services de renseignement.
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Au fur et à mesure que les informations nous parviennent, les liens entre le meurtrier et l’État Islamique semblent de plus en plus vagues. Médias et gouvernant.e.s ont bien du mal à cacher leur déception, mais que leur importent les causes du mal ! pourvu qu’iles en tirent les bénéfices.
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Jusqu’où iront-iles ? Que trouveront-iles encore à nous enlever lorsque l’on aura tout perdu ? Jusqu’à quand pourront-iles déclarer, sans mourir étouffé.e.s par la honte, que ces attentats représentent une « attaque contre le monde libre » ? [7]
L’attaque du 14 juillet nous promet un avenir sombre. Pris.e.s entre la folie meurtrière des un.e.s et le terrorisme des autres – oui, je parle bien du terrorisme d’État, celui que les manifestant.e.s contre la Loi Travail expérimentent depuis quatre mois, celui que les damné.e.s de l’intérieur subissent depuis leur naissance dans les quartiers populaires – coincé.e.s entre ces deux terrorismes-là, que nous reste-t-il à faire, sinon résister, encore et toujours ?
Repris du site d’info IAATA