[Alès] Programme de La Rétive (juin)

Pour faire vivre des idées d’émancipation sociale et participer à la subversion de ce monde...un espace et des outils pour s’informer, discuter, partager des critiques, soutenir les luttes. Un collectif de personnes qui luttent et s’ interrogent, qui souhaitent échanger des critiques sociales, faire vivre un espace de solidarités et de réflexions, en dehors des logiques autoritaires, hiérarchiques et de partis... (Accès gratuit au lieu et aux activités)

Loi travail, accord UNEDIC, ...
La Rétive, un outil pour les luttes...

La mobilisation contre la loi travail, et l’écrasement de tous, se poursuit à Alès et partout en France depuis le 9 mars. Dans cette perspective, et comme le mois dernier, la Rétive reste un outil que nous souhaitons mettre à disposition des luttes. Partie prenante de la dynamique en cours, nous garderons une souplesse dans le programme du local pour le mois de mai. Les RDV suivants sont donc fixés mais ils pourront être annulés en fonction des nécessités du mouvement, de la lutte : réunions, assemblées, cantines de solidarité, atelier tracts, crèches collectives etc... Nous informerons des éventuels changements de programme sur le blog, partout où nous publions les infos concernant la Rétive par internet et sur le panneau d’affichage mural de la Rétive. Nous serons dans la rue aussi et à l’écoute des besoins, demandes et propositions qui s’exprimeront dans les actions collectives. Bref, la Rétive est un outil pour les luttes, et ses activités pourront aussi se décider au jour le jour selon l’évolution du mouvement en cours...

> Les cours de français resteront assurés aux horaires habituels.

> Infos sur le mouvement sur Alès : Rejoignez les groupe facebook : Alèscontrelaloitravail

> Lire des infos au niveau régional (Montpellier, Alès, Bézier,...) : Le Pressoir

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La Rétive est une bibliothèque/médiathèque et un lieu de rencontres et d’échanges. Située à Alès au 42 faubourg d’Auvergne, elle est gratuite et accessible à toutes et tous. Les permanences se font les mercredis et samedis de 14 h à 19 h.

On s’y rend pour emprunter un bouquin, une revue, une bande dessinée, un film… Elle est ouverte les mercredi et samedi après-midi, pour y lire sur place, consulter archives, journaux, brochures… ou pour repartir avec quelques ouvrages choisis. Elle dispose d’un fond composé de théorie critique, d’histoire, de philosophie politique, de différentes sciences sociales ainsi que de romans, polards, SF, livres pour enfants…

Lire la suite sur le site de la Rétive

Au programme du mois de juin :

Programme à télécharger

Toutes les discussions sont précédées d’une auberge espagnole, chacun(e) ramène à manger et à boire.

Vendredi 10 juin, discussion (19h)

Attention, contrairement à ce qui est indiqué dans le pdf du programme, la discussion aura bien lieu le vendredi 10 juin.

(Contre) l’état d’urgence, l’état policier...l’état tout court !

Aujourd’hui, l’État d’urgence s’applique aux opposants à la loi travail. L’arsenal « anti-terroriste », mis en place par les gouvernements de gauche et de droite, montre que c’est le maintien de l’ordre social qui est visé. Justifiés par la « monstruosité terroriste » ces dispositifs s’appliquent très rapidement à la contestation sociale, aux velléités révolutionnaires des exploités et plus généralement contre les classes populaires. C’est bien de terrorisation des mouvements sociaux qu’il s’agit, au double sens d’intimidation et de stigmatisation. Stigmatiser signifiant ici apposer arbitrairement l’étiquette « terroriste » sur tout acte, individu ou groupe jugé dangereux pour l’ordre capitaliste. Conjointement à son caractère purement répressif, on peut questionner la nature même de l’État, notamment à travers la sommation faite à la population de rejoindre la tutelle étatique face à la « barbarie ». C’est une injonction paternaliste : adhérez et soumettez-vous en tant que citoyen discipliné, ou bien portez le sceau de l’infamie et payez-en le prix fort !

« Je ne suis pas Charlie. Je suis Claude. Révolutionnaire anarchiste, anticapitaliste, partisan du projet communiste libertaire, ennemi mortel de tous les monothéismes – mais je sacrifie à Aphrodite – et de tout État. […] Je suis disposé à débattre avec celles et ceux pour qui la tuerie de Charlie Hebdo est une des horreurs de ce monde, auquel il est inutile d’ajouter encore de la confusion [...] »

De la critique de l’État à la perspective de son abolition, nous discuterons ensemble avec l’auteur de "La terrorisation démocratique" et "Comment peut-on être anarchiste ?" (2009 & 2015, éd. Libertalia).
Voir aussi le site de Guillon


Mercredi 15 juin, atelier d’écriture (19h grignotage, 19h30 atelier)

Se laisser porter par la musique des mots, jouer avec le langage, oser se le réapproprier.
Découvrir ce que l’on porte en soi, se laisser surprendre, accepter le déraisonnable.
Pas de jugement mais une parole libératrice ouvrant sur d’autres univers dans une écoute collective bienveillante.
Retrouver le plaisir de s’émerveiller, avec sérieux, sur ces réserves d’imaginaire qui demeurent notre plus vaste espace de liberté.
Partager pour celles et ceux qui le souhaitent, un repas tiré du sac, dès 19h.

Atelier un Mercredi sur deux de 19h30 à 21h30 (environ)


Mercredi 22 juin, groupe de lecture (19h)

Conclusion de l’Abrégé du Capital (1878)

Une fois par mois nous discutons à partir de lectures de sujets tels que la philosophie matérialiste, l’histoire de la lutte de classes et l’économie politique.
Avec l’Abrégé du Capital de Marx par Cafiero, nous essayons d’appréhender l’économie politique et le marxisme. Cette fois nous terminerons avec la conclusion et discuterons du prochain livre à partager. Les personnes qui le souhaitent peuvent rejoindre le groupe de lecture. Nous partagerons aussi ce que nous aurons ramené à manger.

L’abrégé du capital en PDF sur ce lien


Vendredi 24 juin, ciné-club - 19h auberge espagnole, 20h30 proj.

1, 2, 3, soleil
Bertrand Blier, 1993, 104 min.

À travers un puzzle narratif, 1 2 3 Soleil nous fait traverser quinze années de la vie de Victorine, gamine d’une cité morose près de Marseille, entre périf et terrains vagues.
Gamine, elle se fait accompagner par sa mère sur les bancs de l’école. Jeune fille, elle découvre l’amour avec Petit Paul, adulte, elle se résigne à épouser Maurice, rencontré dans un train de banlieue. Elle navigue en eaux troubles au milieu des personnages réels et fantasmés qui l’accompagnent entre présent et passé, espoirs, rêves et réalité.


Mercredi 29 juin, lecture des textes de l’Atelier d’écriture

On meurt d’envie de vous faire connaître ce qu’on écrit
Venez ce mercredi 29 juin à 19h30
Y’aura à boire et à manger
Non faut pas dire ça
Une petite collation festive


Samedi 2 juillet, soirée lectures/discussion (19h30)

Roman noir & littérature sociale

Le roman noir, ou plus largement, la littérature sociale, met en lumière le réel par la fiction. Elle donne à voir des systèmes, non comme ils se présentent mais comme ils sont de fait, comme ils agissent.
Pour les auteur-es, cette manie de recracher une autre réalité, révèle un refus de ce monde oppressant, une furieuse envie de pousser les murs ou plutôt de les abattre, une révolte contre l’ordre dominant. L’angle de vue choisi est celui du bas : les sujets abordés, les personnages évoluant sur le papier sont souvent peu ou mal-traités : aliénation par le travail, répression politique, galères prolétariennes, etc.
Après quelques lectures par Laurence Biberfeld, Joseph Kacem et Nour Khay, de leurs propres textes, le débat est ouvert. Venez-vous subvertir !


Samedi 9 juillet, lecture (20h)

Sans sucre
de N. Esinencu, Trad. du roumain par Mirella Patureau
2005, éd. L’espace d’un instant
Cies L’Oiseau bleu et Scène directe, 30 min.

Sans sucre, c’est un dialogue de sourds en cinq actes entre un frère et une sœur dont le discours atteint le degré d’absurdité qu’ils décèlent aujourd’hui dans une Europe naguère idéalisée. Ils sont « en colère » contre leur famille, contre l’école, contre la société moldave "en post-transition", contre le reste du monde et déroulent avec humour noir et ironie les fils de l’histoire moldave, de leurs espoirs, de leurs déceptions, de leurs désespérances.

Nicoleta Esinencu fait partie des jeunes auteurs Moldave au ton souvent violent ou impudique, sans aucun compromis.
En savoir plus

Suivi d’un petit imprécis d’histoire moldave et d’une discussion ouverte autour de la Moldavie, de son histoire, de l’auteure…. Buffet tendance moldave, à prix libre !

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